dimanche 31 octobre 2021

(Presque) tout le monde connaît les samoussas de La Réunion. Mais savez-vous que les bonbons-piment sont tout aussi bons et qu’ils sont bien plus rapides à préparer ?

Avertissements : si « mes » bonbons-piment n’ont pas la forme traditionnelle, ils ont néanmoins le goût et la couleur de ceux de La Réunion. Ainsi présentés, ils sont plus rapides et faciles à réaliser et je les trouve bien plus moelleux et gourmands que les petits palets arrondis qui ont tendance à se défaire à la cuisson.

Et ne vous fiez pas aux baguettes, cette recette nous vient de notre part indienne (d’Inde) et non chinoise et ça se mange (surtout) avec les doigts...


>Ma recette en images, pour une quarantaine de bonbons-piment<

(En attendant que je règle un petit souci technique, le jeu consiste pour vous à relier chaque étape de la préparation à la photo idoine...)


Faites tremper pendant au moins douze heures des gros pois ou pois du Cap (à défaut des haricots de Soisson) dans deux fois leur volume d’eau.


Une fois qu’ils sont bien réhydratés, jetez l’eau, rincez les haricots, égouttez-les puis ôtez leur peau. 


Préparez les épices.

Faites griller à sec les graines de cumin dans une poêle puis réduisez les en poudre dans un mortier. 


Ajoutez l’ail et le gingembre pelés, les piments équeutés, le gros sel et pilez jusqu’à obtenir une pâte.


Nettoyez et hachez finement une botte de cives ou 3 jeunes poireaux.


Mettez les gros pois dans le bol d’un hachoir électrique.


Démarrez l’appareil et après une poignée de secondes, ajoutez la cive ou les poireaux émincés.


Faites tourner puis incorporez la pâte épicée et une cuillerée à café de poudre de curcuma.


Relancez le hachoir jusqu’à ce que le mélange soit relativement homogène.


Débarrassez dans un grand bol, lisser la pâte, filmez le récipient et laissez reposer au moins deux heures au frais.


Faites chauffer de l’huile à 170-180° dans une friteuse. Façonnez vos bonbons-piment en forme de palets arrondis en prenant soin de pincer le centre entre le pouce et l’index (façon tradition Réunion). Sinon, à l’aide de deux cuillères à dessert, formez de belles petites quenelles. Puis plongez-les délicatement dans l’huile chaude (sans vous brûler !!!).


Lorsque les bonbons-piment sont bien dorés de tous côtés, égouttez-les sur du papier absorbant et servez-les accompagnés d’une sauce aigre-douce [en mode « pas le temps », mélangez de la gelée de groseille ou de coings avec du vinaigre de cidre].


Et puis surtout, régalez-vous !


🌺🌿♥️
















 

samedi 23 octobre 2021

Quand l’enfant avait sept ans, je lui apprenais à ne pas obéir aux machines...


Règne machinal : tout "Le Monde" savait

vendredi 22 octobre 2021 par Pièces et main d’œuvre

En 1948, le chroniqueur scientifique du Monde, Pierre Dubarle, envisageait des « machines à gouverner », capables d’administrer les sociétés humaines plus efficacement que leurs sociétaires. La cybernétique venait d’émerger du cerveau de Norbert Wiener et de quelques scientifiques, convaincus de l’urgence de limiter l’action de l’humain sur sa propre vie. « Nous ne sommes que tout à fait au début de la série des réalisations possibles en cet ordre d’idées », écrivait Pierre Dubarle dans son article (voir ci-dessous).

Trois décennies plus tard, en 1980, l’énarque Louis Kalfon s’inquiétait dans une tribune au Monde du fichage automatisé de la population et de l’interconnexion des fichiers, bref de la puissance des « machines à gouverner ». Et de mettre en garde, dans une formule qui semble un plagiat par anticipation de Pièces et main d’œuvre : « L’informatisation resserre le filet » (voir ci-dessous).

Encore quatre décennies et les Smartiens scannent leur prothèse électronique pour accéder aux lieux publics, obéissant au signal lumineux d’un code informatique. Vert = accès autorisé / Rouge = accès interdit. La machine nous gouverne. Et la technocratie se dissimule derrière les écrans et les automatismes de celle-ci.

Nul doute que les lecteurs du Monde d’après-guerre ont souri ou levé les yeux au ciel en lisant l’article de Pierre Dubarle. - De la science-fiction. Ceux de 1980 ont sans doute soupiré. – C’est très exagéré. On n’en est pas là. Les lecteurs de 2021, eux, peuvent dessiner la trajectoire à partir de ces trois points. Informatique quantique, « intelligence » artificielle, puces sous-cutanées, etc. Et en tirer la conclusion qui s’impose : soit la trajectoire vers l’asservissement technologique est maintenue, soit on refuse l’avènement de l’homme-machine dans le monde-machine, et il faut briser la trajectoire.


https://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1583

dimanche 17 octobre 2021

En attendant la fin des vendanges... Propos impromptus portant sur les noms, les marques et ce que l’on veut leur faire dire (version automnale)


Me revoici à blablater à ce sujet après lecture (rapide et en diagonale) de l’article en lien, publié sur un des blogs que je consulte régulièrement.

https://www.cielvoile.fr/2021/10/epi-

phare-une-etude-d-auto-validation-du-ministre-de-la-sante.html

J’ai pris le parti de commenter le moins possible l’actualité, qu’elle soit nationale et/ou mondiale, comme vous l’aurez peut-être remarqué. Et s’il m’arrive de le faire, c’est avec le souci d’apporter un peu d’eau au moulin afin d’élargir le panorama souvent étriqué et répétitif exposé par les médias de masse. Ou alors, pour partager des souvenirs personnels ne relevant pas du domaine de l’intime et destinés à compléter le profil squelettique que j’ai livré à Blogger/Google/Alphabet.

Et quitte à produire des « data » et laisser mes empreintes digitales et numériques, j’aime autant qu’elles aient du sens et que cela ne profite pas uniquement à BigTech et ses clients...

Je n’écrirai donc rien à propos de cet « Epi-phare ». 


En revanche, ce nom m’évoque immanquablement Epiphora, la confiserie artisanale que j’avais créée après l’épisode Nestlé et que j’ai fait vivre pendant à peine plus d’une poignée d’années. 

À quarante ans passés, et à l’issue d’un contrat d’un an et demie comme assistante dans un des laboratoires de recherche d’une école d’ingénieurs, j’avais toujours en tête le projet de faire d’Épice & Riz quelque chose de concret. Pour ce faire, j’imaginais quels produits je pourrais présenter dans ma future boutique. 

Tout en y pensant, je me mis à confectionner du pamplemousse confit dans ma cuisine [orientée au nord-nord ouest, au dixième étage d’une tour avec vue sur l’A86, pile à côté de l’église de Choisy-le-Roi] pour adoucir mon auto-exil et tenter de retrouver ce « goût de La Réunion » que m’avait inculqué ma grand-mère maternelle.

Si Angèle  faisait sécher son pamplemousse confit au (chaud) soleil, à Choisy, je ne pouvais pas y compter ! Je dus donc employer la chaleur d’un petit four électrique et qu’importe le flacon, pourvu que le pamplemousse sèche ! Et le séchage, ainsi contrôlé, me permit de produire des « doigts de pompel limoes » absolument incomparables. Seuls ceusses qui y ont goûté peuvent en parler.

Avec ces délicieuses confiseries dont j’avais toujours une petite boîte sur moi, je parvins à convaincre... la conseillère de Pôle Emploi que je pouvais entamer sereinement un parcours de reconversion professionnelle, ...puis le jury de l’école de Boulangerie et de Pâtisserie de Paris qui dispensait un CAP de pâtisserie pour adultes, ...puis la conseillère de l’ADI qui m’accorda un micro crédit pour démarrer une micro entreprise ...jusqu’à la création en décembre 2007 de ma confiserie artisanale que j’appelais, non pas Épice & Riz mais Épiphora...

C’est alors que j’ai commencé à semer mes premières « Fleur de corail », de délicats assemblages de chocolat, fruits secs et fruits séchés  ou confits... au premier rang desquels j’avais placé ZeClassic, un mélange d’amandes et de cacahuètes torréfiées, de chocolat blanc et de pamplemousse confit...

Puis vinrent Absolute Ginger, Back, Bagatelle, Coraline, Cilaos, Ginger Coconut, Magnifigue, Manapany, Nack, Papayivoir, Papayébèn, Rubis, Salazy, Tango Mango... etc, etc, etc.

Quelques mois après avoir croisé sur le marché du centre de Meudon une réunionnaise qui officiait comme « nez » chez Lolita Lempicka, j’eus la surprise de découvrir son « Fleur de corail », un parfum qui m’a séduite tant par sa fragrance que par son flacon. J’en ai acheté et vidé quelques-uns et puis un jour, le parfum disparut des rayons des boutiques, sa production avait cessé...

Tout comme celle de mes fleurs de corail, à la fermeture de la confiserie en décembre 2013.


Pour en revenir à Épiphora, j’avais trouvé ce nom dans un dictionnaire de pharmacologie des années 50 abandonné sur un tas d’encombrants, devant l’église de Choisy le Roi.

Ce mot désigne en premier lieu une maladie de l’œil due à l’obstruction du canal lacrymal et occasionnant un larmoiement permanent. J’eus l’occasion d’en discuter avec un vieux monsieur charmant qui avait enseigné le latin et le grec ancien. Nous convinmes que Épiphora pouvait également signifier la profusion et le débordement que symbolise la corne d’abondance...


Beau dimanche !

🌺🌿♥️

jeudi 14 octobre 2021

La saison promet !


 Elles étaient pourtant sous leur naseau... J’en conclue que les ânes n’aiment pas les coulemelles (lépiotes élevées).

Gratitude à leur maître qui me les a portées hier. Une lichette de beurre et deux gousses d’ail plus tard, elles avaient disparu.

Vivement les prochaines ! Mes bottes elles sont au taquet...

dimanche 3 octobre 2021

Avant la fin des vendanges, un nettoyage d’automne ?

 « La cure de raisin est une monodiète de fruits consistant à s’alimenter uniquement de raisins (noirs et blancs). Même si ses vertus sont reconnues depuis l’Antiquité, cette cure de détoxination a connue un essor énorme par les travaux de la naturopathe Johanna Brandt, notamment sur les effets sur le cancer. Elle permet de détoxifier, détoxiquer et régénérer l’organisme. Ses bénéfices et sa durée sont variables, mais elle comporte de nombreux bienfaits et peut être pratiqué plusieurs jours et semaines. »

Fabien Moine


https://www.youtube.com/watch?v=PKilbZjibco


Pour ma part, ce sera du Chenin...


Bonne cure !

🌺🌿♥️