mercredi 29 septembre 2021

Les sept plaies de La Réunion...


 Il y en a sûrement d’autres...

  1. L’exploitation de cette terre par la Compagnie des Indes qui y instaura l’esclavage
  2. La départementalisation, la création du statut de « français d’outre-mer », français de seconde zone ou « sous-francs » et l’article 73 de la Constitution
  3. La debréisation : politique eugéniste (stérilisation de femmes, déportation de prétendus orphelins, exil des forces vives...) toujours à l’œuvre visant à faire disparaître de cette île les « créoles » et tous les descendants des êtres humains asservis qui ont contribué à la mettre en valeur, à l’image des Chagossiens et de leur traitement par les Britanniques 
  4. La freedomisation : phénomène d’abrutissement et d’avilissement de la population à travers la TV et la radio « Free Dom », 100% populistes et démago de ce médecin surnommé « le Che Guevara de Prisunic » et de son ex épouse, elle aussi médecin (anesthésiste), qui fut « jupette », secrétaire d’état à la francophonie et très proche de Chichi avant de sombrer durant une dizaine d’années dans les abysses du parlement européen. Le médecin en question organisa en février 1991 « la manifestation des casseroles » qui dégénéra en « événements du Chaudron » 
  5. La labellisation du Parc National de La Réunion au patrimoine mondial de l’Unesco portant sur 60% de ses 2500 km2
  6. Le syndrome de « la goyave de France » et la série télévisée « Cut ! »
  7. La NRL ou la route la plus coûteuse au monde, véritable serpent de mer 

Médias de masse ? Démenticides ou des menticides




 En 1960, 17% des ménages français possédaient un téléviseur.

En 1970, ce taux est passé à 70%.

Fin 2018, nous en sommes à 94% et bien souvent, chaque foyer en a maintenant plusieurs. (source Credoc, CSA…)

Quand on a une petite idée de la force de frappe de cet équipement électroménager sur les cerveaux qui y sont soumis en terme de « programmation » et de « conditionnement », impossible d’être surpris par cette pandémie de peur.


Une vidéo de 22 minutes vaut largement une dizaine d’ouvrages sur le sujet et comme le temps passe vite...

https://www.youtube.com/watch?v=4BWY7gbw-Tk


Sur le même sujet,

« Avec la crise du Covid-19, nombre de Français ne comprennent plus certaines réactions de leurs proches face à la réalité. Nous avons constaté ces derniers mois qu’il est de plus en plus difficile de discuter de certains aspects de la gestion sanitaire avec des collègues, des amis, voire la famille. Le clivage, le jugement ou le déni, semblent être devenus la nouvelle normalité dans la société et l’amygdale de notre cerveau n’y est certainement pas pour rien… »

https://www.nexus.fr/actualite/analyse/detournement-amygdale-cerveau/


#BalanceTonPoste

#TueTaTélé

Et surtout, surtout,

#RallumeTonCerveau

https://www.youtube.com/watch?v=4BWY7gbw-Tk

dimanche 26 septembre 2021

À Tim Cook Directeur Général de Apple


 Monsieur,


N’ayant pas été informée de la survenue prochaine d’un cataclysme apte à faire disparaître tous les jours fériés, fêtes religieuses et autre fête nationale en 2022, pouvez-vous, je vous prie, m’indiquer ce qui justifie leur suppression de l’application calendrier pré-installée sur le smart-phone qui est en ma possession et qui est commercialisé par votre corporation ?



Aux passants et aux passantes


Avez-vous remarqué pareil phénomène sur votre propre appareil ?

J’avoue, je suis perplexe...

vendredi 17 septembre 2021

Comment une « grippette » pourrait conduire l’humanité à un bouleversement sociétal et civilisationnel majeur et à l’avènement d’un nouvel âge barbare

 



De la mort civile


Aux dernières nouvelles, il apparaîtrait que depuis le 15 septembre 2021, la mise à l’index des soignants qui refusent de se soumettre à l’injection ne soit pas une simple « sanction » mais le signe du rétablissement de la peine de « mort civile » en France.


https://journals.openedition.org/droitcultures/4573

Extrait :

« La mort civile qui est la conséquence de la mise hors-la-loi est une pratique aujourd’hui disparue qui consiste, par le droit, à priver quelqu’un de tout droit en raison de sa violation du droit. [...]

On nait étranger, on le devient aussi. Il est possible qu’un homme, citoyen, intégré dans sa communauté devienne, suite à une transgression extraordinaire, hors-la-loi. C’est-à-dire qu’il quitte son statut initial pour être placé en-dehors du droit, ce qui a pour conséquence de le rendre étranger à la fois à ses anciens pairs mais également aux hommes de façon générale. »


Des droits de l’homme...


Tandis que le virus à couronne, ses « variants », ses vagues et ses « vax-in » font les choux gras des médias depuis des mois, les mesures prises pour venir à bout des premiers et imposer les derniers ont, au nom du « bien public », largement entamé les Droits de l’Homme, en France comme à peu près partout ailleurs sur la planète. 


N’allez pas croire que cette mise en sourdine quasi universelle des tables de la Loi [de 1789 et de 1948] soit due à l’état d’urgence décrété par l’OMS pour cause de « pain de mie ». Bien qu’invisible, le virus a le dos large, certes, mais tout de même !

Et si les droits de l’Homme ont disparu depuis son avènement et que vous vous figurez que tout ceci n’est qu’une fâcheuse coïncidence, un concours de circonstances ou un hasard malheureux... Vous avez tout faux là encore.


Le processus de délitement est en cours depuis des années, agissant selon le principe de l’incrémentation, petit à petit, grain de sable par grain de sable, goutte d’eau après goutte d’eau.

Et vous serez surpris sans doute, comme je l’ai été, de constater l’importance de toutes ces « chartes », « déclarations », « résolutions »... proclamées ici et là et qui, « retranscrites », au fil du temps, dans le droit des nations, finissent par s’imposer et être imposées à l’humanité toute entière, en l’absence de tout processus démocratique, puisqu’émanant d’organisations non gouvernementales, défendant avant tout des intérêts privés.


C’est là le véritable principe du « ruissellement » qui désigne la lente mais constante érosion des droits naturels des personnes appartenant au peuple, au profit de corporations appartenant à l’oligarchie.

Et tout cela dans la plus grande discrétion, en catimini, en missouk, presqu’en cachette, sans tambour ni trompette, à notre insu et sans notre consentement.


... Au droit du vivant


Ainsi, il y a à peine plus de trois mois, à la faveur du vacarme ambiant, tables et droits ont été remisés au cabinet des curiosités pour céder la place à ce qu’en politically correct language, il convient d’appeler « Le Droit du Vivant ».


Je vous invite à lire cette « charte » proclamée par trois (3) individus au nom des plus de sept milliards d’humains et de tout le vivant, elle est édifiante ! Et bien sûr, rédigée en français et publiée dans le « pays des droits de l’homme »... pour l’exemple, à n’en pas douter.


https://www.univ-tln.fr/Charte-du-droit-du-vivant.html



...À l’obsolescence de l’homme


Je n’ai pas lu  « L’obsolescence de l’homme » de Günther Anders mais l’hommage qu’il rend à son père, William Stern, dans le texte reproduit ci-dessous, est tout à fait d’actualité. J’ai extrait celui-ci de l’excellente présentation proposée par le Philoscope sur Y.....e.


« Il y a exactement un demi-siècle, en 1906, mon père, William Stern, alors 20 ans plus jeune que ne l’est aujourd’hui son fils et plus confiant que lui dans les générations à venir, publiait le premier tome de son ouvrage « Personne et Chose ». Il eut bien du mal  à renoncer à son espoir de réhabiliter la « personne » en combattant le caractère impersonnel de la psychologie. Sa propre bonté et l’optimisme de son temps l’empêchèrent très longtemps de comprendre que ce n’était pas le traitement scientifique auquel on la soumettait qui faisait de la « personne » une « chose », mais la façon même dont l’homme traite l’homme. [...]

C’est en souvenir de lui qui a transmis à son fils l’indéracinable idée de la dignité humaine que ces tristes pages sur la dévastation de l’homme ont été écrites ».


Günther Anders

« Dédicace », dans L’obsolescence de l’homme  - Tome 1 - Sur l’âme à l’époque de la deuxième révolution industrielle

Traduction : C.David, Ivréa / L’encyclopédie des nuisances, 2002 [1956], p.9


👉🏼 Première partie : une critique de l’ère technique

https://youtu.be/ehU60kBRkwQ

👉🏼 Deuxième partie : le décalage prométhéen

https://www.youtube.com/watch?

v=BQimxoflo_4


lundi 13 septembre 2021

Puisque nous sommes tous des cons-sots-mateurs, puisque nous sommes seuls responsables dans cette histoire


Voyons ce que nous dit le Code de la Consommation...
 


Extraits choisis...


Article L121-4

Modifié par LOI n°2020-105 du 10 février 2020 - art. 12


Sont réputées trompeuses, au sens des articles L. 121-2 et L. 121-3, les pratiques commerciales qui ont pour objet :


7° De déclarer faussement qu'un produit ou un service ne sera disponible que pendant une période très limitée ou qu'il ne sera disponible que sous des conditions particulières pendant une période très limitée afin d'obtenir une décision immédiate et priver les consommateurs d'une possibilité ou d'un délai suffisant pour opérer un choix en connaissance de cause ;

9° De déclarer ou de donner l'impression que la vente d'un produit ou la fourniture d'un service est licite alors qu'elle ne l'est pas ;

11° D'utiliser un contenu rédactionnel dans les médias pour faire la promotion d'un produit ou d'un service alors que le professionnel a financé celle-ci lui-même, sans l'indiquer clairement dans le contenu ou à l'aide d'images ou de sons clairement identifiables par le consommateur ;

12° De formuler des affirmations matériellement inexactes en ce qui concerne la nature et l'ampleur des risques auxquels s'expose le consommateur sur le plan de sa sécurité personnelle ou de celle de sa famille s'il n'achète pas le produit ou le service ;

16° D'affirmer faussement qu'un produit ou une prestation de services est de nature à guérir des maladies, des dysfonctionnements ou des malformations ;

19° De décrire un produit ou un service comme étant " gratuit ", " à titre gracieux ", " sans frais " ou autres termes similaires si le consommateur doit payer quoi que ce soit d'autre que les coûts inévitables liés à la réponse à la pratique commerciale et au fait de prendre possession ou livraison de l'article ;


Article L121-6

Création Ordonnance n°2016-301 du 14 mars 2016 - art.

Une pratique commerciale est agressive lorsque du fait de sollicitations répétées et insistantes ou de l'usage d'une contrainte physique ou morale, et compte tenu des circonstances qui l'entourent :

1° Elle altère ou est de nature à altérer de manière significative la liberté de choix d'un consommateur ;

2° Elle vicie ou est de nature à vicier le consentement d'un consommateur ;

3° Elle entrave l'exercice des droits contractuels d'un consommateur.

Afin de déterminer si une pratique commerciale recourt au harcèlement, à la contrainte, y compris la force physique, ou à une influence injustifiée, les éléments suivants sont pris en considération :

1° Le moment et l'endroit où la pratique est mise en œuvre, sa nature et sa persistance ;

2° Le recours à la menace physique ou verbale ;

3° L'exploitation, en connaissance de cause, par le professionnel, de tout malheur ou circonstance particulière d'une gravité propre à altérer le jugement du consommateur, dans le but d'influencer la décision du consommateur à l'égard du produit ;

4° Tout obstacle non contractuel important ou disproportionné imposé par le professionnel lorsque le consommateur souhaite faire valoir ses droits contractuels, et notamment celui de mettre fin au contrat ou de changer de produit ou de fournisseur ;

5° Toute menace d'action alors que cette action n'est pas légalement possible.


Article L121-7

Création Ordonnance n°2016-301 du 14 mars 2016 - art.

Sont réputées agressives au sens de l'article L. 121-6 les pratiques commerciales qui ont pour objet : 

1° De donner au consommateur l'impression qu'il ne pourra quitter les lieux avant qu'un contrat n'ait été conclu ; 

2° D'effectuer des visites personnelles au domicile du consommateur, en ignorant sa demande de voir le professionnel quitter les lieux ou de ne pas y revenir, sauf si la législation nationale l'y autorise pour assurer l'exécution d'une obligation contractuelle ; 

3° De se livrer à des sollicitations répétées et non souhaitées par téléphone, télécopieur, courrier électronique ou tout autre outil de communication à distance ; 

4° D'obliger un consommateur qui souhaite demander une indemnité au titre d'une police d'assurance à produire des documents qui ne peuvent raisonnablement être considérés comme pertinents pour établir la validité de la demande ou s'abstenir systématiquement de répondre à des correspondances pertinentes, dans le but de dissuader ce consommateur d'exercer ses droits contractuels ; 

5° Dans une publicité, d'inciter directement les enfants à acheter ou à persuader leurs parents ou d'autres adultes de leur acheter le produit faisant l'objet de la publicité ; 

6° D'informer explicitement le consommateur que s'il n'achète pas le produit ou le service, l'emploi ou les moyens d'existence du professionnel seront menacés ; 

7° De donner l'impression que le consommateur a déjà gagné, gagnera ou gagnera en accomplissant tel acte un prix ou un autre avantage équivalent, alors que, en fait :

-soit il n'existe pas de prix ou autre avantage équivalent ;

-soit l'accomplissement d'une action en rapport avec la demande du prix ou autre avantage équivalent est subordonné à l'obligation pour le consommateur de verser de l'argent ou de supporter un coût.


Article L121-8

Création Ordonnance n°2016-301 du 14 mars 2016 - art.

Est interdit le fait d'abuser de la faiblesse ou de l'ignorance d'une personne pour lui faire souscrire, par le moyen de visites à domicile, des engagements au comptant ou à crédit sous quelque forme que ce soit, lorsque les circonstances montrent que cette personne n'était pas en mesure d'apprécier la portée des engagements qu'elle prenait ou de déceler les ruses ou artifices déployés pour la convaincre à y souscrire ou font apparaître qu'elle a été soumise à une contrainte.


Article L121-9

Création Ordonnance n°2016-301 du 14 mars 2016 - art.

Est interdit le fait d'abuser de la faiblesse ou de l'ignorance d'une personne pour obtenir des engagements :

1° Soit à la suite d'un démarchage par téléphone ou télécopie ;

2° Soit à la suite d'une sollicitation personnalisée, sans que cette sollicitation soit nécessairement nominative, à se rendre sur un lieu de vente, effectuée à domicile et assortie de l'offre d'avantages particuliers ;

3° Soit à l'occasion de réunions ou d'excursions organisées par l'auteur de l'infraction ou à son profit ;

4° Soit lorsque la transaction a été faite dans des lieux non destinés à la commercialisation du bien ou du service proposé ou dans le cadre de foires ou de salons ;

5° Soit lorsque la transaction a été conclue dans une situation d'urgence ayant mis la victime de l'infraction dans l'impossibilité de consulter un ou plusieurs professionnels qualifiés, tiers au contrat.


https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006069565/LEGISCTA000032220947/


Alors ? Responsables ? 

Quand pensez-vous ?

Qu’en dites-vous ?

dimanche 12 septembre 2021

L I B E R T É


 Etre libre, c’est être Rebelle


« Un rebelle est celui qui ne réagit pas contre la société.

Il observe et comprend tout le manège et décide simplement de ne pas en faire partie.

Il n’est pas contre la société, il est plutôt indifférent à ce qui s’y passe.

C’est la beauté de la rébellion : la liberté !

Le révolutionnaire n’est pas libre.

Il est constamment en train de se battre, de lutter avec quelque chose.

Comment pourrait-il donc être libre ?

Il est systématiquement en train de réagir contre quelque chose.

Où est-ce que se trouve la liberté dans la réaction mécanique à des choses extérieures ?

La liberté naît de la compréhension.

Il faut d’abord comprendre les mécanismes en jeu : la société empêche l’évolution de l’âme.

Le système ne vous permet pas d’être vous-même.

Une fois que cela est compris, vous sortez simplement du système sans même une cicatrice dans l’âme.

Le rebelle pardonne et oublie,

Il se contente de prendre une distance par rapport à la société,

Sans lien d’amour ni de haine avec elle. »


Osho Rajeneesh, 9 mai 2020


https://pleine-conscience-mbsr.fr/etre-libre-cest-etre-rebelle-osho-rajeneesh/

samedi 11 septembre 2021

Tout le monde se souvient de ce qu’il faisait il y a vingt ans précisément... Je me rappelle même ce que j’ai pensé ce jour-là...


 Je me souviendrai toujours de l’air ahuri et puéril de Bush quand on lui a glissé à l’oreille que Ground Zero venait d’avoir lieu.

https://www.youtube.com/watch?t=216&v=6n_xCI-peq0&feature=youtu.be


Et d’ailleurs, je suis moi-même toujours ébahie, vingt ans après, par l’expression « Ground Zero » choisie pour baptiser le site...

Du foutage de gueule, « plain sight » !!!

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ground_zero

vendredi 10 septembre 2021

En attendant le début des vendanges... Propos impromptus portant sur les noms, les marques et ce qu’on peut leur faire dire


Nom, Prénom, Étiquette - Part 1


À la fin du siècle dernier, il y a de cela vingt-cinq ans, alors que je vivais, tel l’oiseau sur sa branche, quelque part sur mon île natale, j’eus une idée de génie...

Je me suis vue, non pas en haut de l’affiche mais forte et riche de toutes mes origines de métisse+++, vendant du riz et des épices du monde entier, dans une boutique estampillée « Épice & Riz ».

Un mien ami, mi-communiquant, mi-marketeur, séduit lui aussi par l’idée, me conseilla vivement de déposer au plus vite ce nom à l’INPI. C’est ce que je fis, me disant que j’aurais dix ans pour concrétiser mon projet et, sans plus y penser, je repris place sur mon perchoir, en descendant, de temps en temps, pour endosser toutes sortes de rôles sociaux et subvenir, tant bien que mal, à mes besoins.

Deux ans plus tard, en août 99, alors que je virevoltais toujours à La Réunion, je reçus un courrier de la firme Nestlé. 😳

La branche française de la multinationale Suisse souhaitait que je l’autorise à exploiter un nom très proche du mien pour le coller sur des millions de petits sachets épicés destinés à parfumer du riz. Ayant procédé dans les règles et effectué une recherche d’antériorité avant le dépôt de leur « Épice’Riz », un certain F.D, responsable du service juridique sis au siège français du groupe, m’avait débusquée et adressé sa demande par simple lettre. Arguant du fait que je me trouvais aux antipodes, et préjugeant que mon projet n’empiéterait pas sur les plate-bandes de son employeur, il apparaissait à ce monsieur que je ne verrais pas d’inconvénients à ce qu’il puisse procéder au dépôt du nom retenu par la division « aides culinaires » du service marketing de Nestlé France.

Il se trouve qu’à ce moment-là, mon fils était en vacances en pétromole et j‘étais, quant à moi, désœuvrée, entre deux CDD pour le compte d’une collectivité territoriale. J’étais donc disponible et tout à fait disposée à rencontrer ce monsieur afin de discuter avec lui d’un éventuel contrat.

Comprenez-moi ! La vie d’oiseau des îles est assez peu lucrative et je voyais là l’occasion d’obtenir quelques subsides et la possibilité de mettre mon projet de boutique sur les rails.

Je pris donc ma plus belle plume, informai le sieur F.D de mon prochain séjour pétromolitain et lui proposai de le contacter dès mon arrivée à Paris afin de le rencontrer au plus tôt.

Je vendis l’auto, pris un billet aller-simple, laissai mes maigres biens à la garde d’un ami et sautai dans le premier avion en partance pour Orly. J’espérais bien ne m’absenter qu’une quinzaine de jours, le temps de trouver un accord et être de retour sur l’île, à temps pour la rentrée des classes du fiston et la signature de mon énième CDD avec la même collectivité...

Entre mi-août et début septembre, je me rendis à  trois rendez-vous avec F.D ainsi qu’une de ses collègues du service marketing. J’étais prête à leur céder tous les droits, leur vendre le nom et signer un contrat de cession mais eux ne voulaient pas en entendre parler me proposant plutôt un contrat de coexistence de marques. C’était une sorte de Pacs avant l’heure, nous obligeant mutuellement. Ne partageant pas tout à fait les mêmes valeurs que le groupe au petit nid et n’ayant pas l’intention de me retrouver à ses côtés dans un tribunal et contre n’importe qui, j’étais plus que réticente... Et en face, ce faux Pacs leur permettait de me garder sous contrôle et ça non plus, ça ne me disait rien qui vaille...

À notre quatrième et ultime rencontre, cette aventure se solda par une victoire à la Pyrrhus : Nestlé changea le nom de son nouveau produit, je gardai le mien et pour leur avoir dit NON, je ne vis aucune pépettes tomber dans mon escarcelle. Et telle Perrette et son pot de lait, je dus renoncer à regagner ma terre lointaine, me résoudre à l’expliquer à l’enfant avant de sombrer gentiment dans la mélancolie.


...Du non au prénom...


Très vite pourtant, je dus m’extraire de ma torpeur pour affronter la réalité et la lourdeur de la machinerie administrative française : puisque j’étais dans une impasse, je devais néanmoins procéder au transfert, sur le territoire pétromolitain, de ma « personne juridique » et donc de tous les dossiers administratifs la concernant.

Avant d’aller plus loin, je dois préciser que durant les premiers mois de mon auto-exil, je logeais au domicile de ma sœur jumelle et qu’outre le fait que nous partagions le même nom de jeune fille, la même date de naissance et la même adresse postale, nous étions de surcroît toutes les deux dotées du même premier prénom... Du fait d’une tradition - familiale ou folklorique qu’importe - voulant que le prénom usuel soit le dernier des trois qui nous furent offerts le jour de notre naissance et que, née la deuxième et faute d’être attendue (les échographies n’existaient pas encore et le suivi pré-natal était quasi inexistant dans ces contrées lointaines et alors très largement sous-équipées), sans doute pour ne pas oublier que nous étions jumelles, on me colla le même premier prénom que ma sœur qui m’avait, ce jour-là, devancée de dix petites minutes...

Ce n’est pas commun, sans doute un peu bébête, mais c’est tombé sur ma pomme et j’en ai fait les frais 35 ans après...

La technologie informatique aidant, l’opération de transfert de la paperasse attachée à ma personne juridique prit l’allure du bug de l’an 2000, une poignée de semaines avant l’heure fatidique.

À l’arrivée des dossiers, ce fut la pagaille dans toutes les administrations concernées  et ma personne juridique a bien failli périr, écrasée, tel un fichier erroné. 

Voici comment les choses se sont déchaînées :

  • Il a fallu que ma sœur et moi,  nous rendions ensemble à la Caisse d’Allocations Familiales du secteur afin de démontrer que nous étions bien deux personnes physiques distinctes, la déclaration sur l’honneur et la production de nos cartes d’identité, la copie de nos extraits d’acte de naissance ne suffisant apparemment pas
  • À la Caisse de sécurité sociale, ce fut le bintz total, d’autant que mon propre numéro de sécu avait été affecté par erreur à ma sister... Je me retrouvai sans enfant à charge et ma sœur avec trois au lieu des deux siens
  • Le plus croustillant c’est tout de même d’avoir été qualifiée d’anomalie informatique par le Trésor Public. 😳😳

Assez rapidement, je compris que pour mettre un terme à cette situation kafkaïenne, je devais faire modifier mon état civil. Et pour ce faire, m’en remettre au juge des affaires familiales dont ma personne juridique dépendait du fait de la localisation géographique de ma personne physique.

Avec le concours (grâcieux) d’une (amie) avocate, qui m’avait déjà assistée (tout aussi gracieusement) lors de la négociation avec Nestlé, la requête en changement de prénom fut déposée. Puis acceptée quelques semaines après.

Et à l’aube de l’an 2000, je changeais (un peu) d’identité pour couper le cordon (informatique) qui me reliait administrativement et malencontreusement à ma jumelle.

Au cours de mon parcours du combattant qui me conduisit jusqu’à faire modifier les registres de l’INSEE, la seule personne compatissante à qui j’eus affaire était un fonctionnaire attaché au service de l’Etat civil du ministère de l’Outre-mer. Au cours de toute sa carrière, il n’avait jamais vu un tel phénomène et ne ménagea pas sa peine pour m’aider à sortir de ce bourbier.

Cette année encore, cette histoire a  une fois de plus résonné à nos oreilles... La caisse de retraite n’ayant pas été informée en temps et en heure de l’erreur de numéro de sécurité sociale, ma sœur a dû lui fournir copie de tous les bulletins de salaire de sa carrière afin de « récupérer » la moitié de celle-ci qui avait été portée à mon crédit...

C’est Brazil ! 😳😳😳


À défaut d’être devenue une riche marchande d’épices, je peux en tout cas me prévaloir d’être une exception dans l’univers de l’Etat civil français... 

Et j’espère que mon histoire vous aura bien amusés.



Nom, prénom, étiquette - Part 2


Je reproduis ci-après, sans le commenter d’avantage, un échange que j’ai eu sur le blog d’Olivier Demeulenaere avec « mark knopfler » et que je vous laisse découvrir. 



mark knopfler sur 8 septembre 2021 à 07:39

@Nadège Rivière, « la réalité alternative », c’est la matrice de l’information.

Le Réel est hors matrice et il est occulté, car renvoyant l’humanité à l’aliénation de son isolement, comprendre à sa condition d’esclave mortel, comme pour l’Adam(a) primal.

Le Réel, c’est le monde à l’endroit, celui de la vérité.

Tout ce qu’il se passe dans la matrice, ce sont des égrégores, comme la psy-op covid 19 et ses artéfacts, dont la vaccination (faire peur/rassurer, bourreau/sauveur, le « en même temps »).

Ce qui explique le consentement de masse, l’information, ce sont des communiqués, donc des injonctions en subliminal pour la plupart, ou pas, dans des cas particuliers, pour que l’hypnose perdure au profit de ceux qui conduisent le troupeau.

Vous avez résisté au pass, instictivement ou pas et vous contemplez désormais, du moins vous semble t-il, une autre planète et des zombies.

Vous vous sentez de plus en plus seule, en minorité, privée de libertés par les contraintes sanitaires.

Bienvenue dans le Réel, hors de la matrice.

Je veux vous dire une seule chose : N’ayez pas peur de la vérité en revanche, craignez le mensonge, afin de ne pas replonger dans la matrice des miroirs aux alouettes.

Vous êtes désormais libre (reconnectée à votre libre-arbitre), ils sont prisonniers, mais ne le savent pas et croient exactement le contraire.

La matrice est une machine à créer et générer de l’inversion, elle est le monde à l’envers.


Nadège Rivière sur 8 septembre 2021 à 11:15

@mark knopfler

C’est bien ainsi que je perçois le réel que je qualifie de réalité autre que celle produite par les manipulateurs et que beaucoup préfèrent ignorer pour ne pas avoir à goûter à son amertume.

Si vous avez vu « Inception », vous comprendrez mon sentiment d’être dans une dimension parallèle par rapport à ceux qui ont accepté l’injection sans se poser plus de question.


mark knoplfer sur 8 septembre 2021 à 14:20

@Nadège Rivière, « Inception » est une vulgarisation des concepts Lacaniens.

La réalité n’est pas le Réel.

C’est un concept Kabbalistique, Lacan était un disciple de Freud à la source et non pas un disciple du Freud déformé par la propagande comme quoi tout est lié au sexe.

Le plus étonnant est qu’un Elon Musk ne dit pas autre chose : https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/pour-elon-musk-ce-que-nous-croyons-etre-la-realite-n-est-qu-une-simulation_1798631.html

Sauf que lui ose aller plus loin, 40 ans après la mort de Lacan : La matrice est d’origine E.T.


Nadège Rivière sur 9 septembre 2021 à 12:23

Bonjour @mark khopfler

Je pense très sincèrement qu’Elon se paye notre tête et « dans les grandes largeurs », comme on dit...

  • il a prétendu l’an dernier vouloir vendre son patrimoine parce qu’il ne supportait plus qu’on le traite de « riche milliardaire » 😳 il lui aurait suffi de distribuer ses milliards, il aurait en plus fait une B.A... (encore que...)
  • dans cet article il dit craindre l’IA et le risque que celle-ci provoque la disparition de l’humanité et ça ne l’empêche pas d’œuvrer à la fusion homme-machine et au transhumanisme en direction du posthumanisme...
  • Très fantasque, il fait et défait les crypto monnaies...

Sans oublier sa petite amie qui, l’an dernier, a annoncé mettre une partie de son âme à vendre. Aux dernières nouvelles, elle n’aurait pas mis les formes nécessaires et son commerce n’a pas fructifié.

J’ai préféré attendre ce matin pour vous répondre et j’ai bien fait, me semble-t-il, car au réveil j’ai songé à  Neuralink dont la traduction « classique » est « lasso neuronal ». La nuit m’a donc appris que cette marque parle de tout autre chose et que sa traduction littérale est plus « parlante » que cette histoire de cow-boy hacker de neurones. Pour le comprendre, il faut penser à neural-ink...

Ce qui « colore » la réalité d’une autre manière, n’est-ce pas ?

Bonne journée 


mark knopfler sur 9 septembre 2021 à 16:56

@Nadège Rivière, Bonjour !

Je constate que vous êtes une exégète d’Elon Musk !

Peut être qu’il se paye notre tête, vous avez raison, mais je crois aussi qu’il pense ce qu’il raconte, ce qui aggrave ou pas son cas, selon les points de vue.

Concernant Neuralink, j’aime beaucoup votre voyage dans l’imaginal.

« Colorer la réalité d’une autre manière », voilà une belle métaphore quant à décrire le monde des illusions.

Permettez-moi de mon montrer un brin moins imaginatif que vous à propos de Neuralink.

Neura et link.

On va laisser de coté « link », en Anglais, c’est « lien » dans le sens « relié ».

« Neura » est plus intéressant, étymologiquement, neura->neuron->noun.

Noun, c’est l’océan primordial dans la mythologie égyptienne.

Je vous laisse un lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Noun

Vous l’aurez compris, le dispositif Neuralink serait donc en capacité de nous reconnecter à l’océan primordial, comprendre au Dieu créateur du tout, soit le Divin des ésotérismes étudié en loges, par exemple.

Un dispositif Luciférien, en somme

Bien à vous.


Nadège Rivière sur 9 septembre 2021 à 19:57

@mark knopfler

Exégète, n’exagérez pas... ce bonhomme est suffisamment extraordinaire pour que mon disque dur enregistre quelques faits saillants le concernant. 

Il me semble me souvenir qu’il a des origines teutones et qu’il a des attaches du côté de l’Afrique du Sud. Ses ancêtres ont certainement fréquenté un certain Cecil Rhodes...

En fait, en la triturant, nous pouvons observer le caractère polysémique de cette marque. Tenez par exemple : Neu Ra link

En allemand, ainsi découpé, ça donne « nouveau lien avec Ra »... Ha ha ha !

Ce qui rejoint votre transcription non ?

Au plaisir !


mark knopfler sur 9 septembre 2021 à 21:01

@Nadège Rivière, je confirme, vous êtes une exégète d’Elon Musk !

« Neu Ra Link », je valide ! la référence au Divin immanent me semble, là encore, évident.

Mais derrière Ra, se cache Isis, soit Démeter dans d’autres traditions.

Démeter, la meilleure élève d’Hermès….

N’en jetez plus ! Hermétisme et herméneutique, deux mamelles de la Kabbale.


Nadège Rivière sur 9 septembre 2021 à 22:47

@marc knopfler

J’ai pris grand plaisir à cet échange. Et je remercie OD, notre hôte, pour sa licence et sa mansuétude. Sans lui et sans vous, je ne me serais sans doute pas livrée à cette gymnastique intellectuelle si vivifiante.

J’aimerais, si vous le permettez, insérer nos commentaires dans un texte que je publierais sur mon blog.

J’ai déjà le titre :

«  En attendant le début des vendanges…

Propos impromptus portant sur les noms, les marques et ce qu’on peut leur faire dire. »

M’y autorisez-vous ?

Bien à vous


mark knopfler sur 10 septembre 2021 à 07:38

@Nadège Rivière, plaisir partagé.

Gymnastique intellectuelle ? Oui, si vous n’avez pas peur de la pancarte « capillotraction ».

Neuralink, c’est Neuralink, in fine, une étiquette, un signifiant pour plusieurs signifiés, ou pas, dans une vision objectale qui passe par sa nomination.

Votre projet attise ma curiosité.

J’accepte si, en retour, vous nous promettez de nous avertir quand il sera en ligne, lien à l’appui.

Bien à vous


Nadège Rivière sur 10 septembre 2021 à 09:38

Bonjour @mark knopfler

Dans une de mes vies antérieures, je fus confiseuse. Ceci explique sans dout mon goût de la précision et de la minutie. Ceusses pour qui chercher le sens cachés (ou pas) des mots et des choses relève du peignage de girafe, sont libres de le penser mais pour ma part, je préfère appeler un chat, un chat.

J’ai déjà bien avancé ma rédaction et dès qu’elle sera en ligne, je ne manquerai pas de vous en informer.

Très belle journée !



Et voilà... ce fut un peu long mais les trois mots y sont : nom, prénom et étiquette. 

J’oubliais... de rendre à César... et d’indiquer le lien vers le blog, si précieux, d’Olivier Demeulenaere et le voici : https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/


Bien à vous

🌺🌿♥️