DD Larène ou L’arène des desserts de mon non anniversaire

 

 Pour mon non anniversaire, je me suis mise en tête de réaliser sept desserts différents. Histoire de varier les plaisirs, de réveiller les papilles et les mamilles endormies par les agapes de Noël. Après en avoir parlé avec Fab, nous sommes convenues que j’en ferai non pas sept mais neuf !

Neuf ? Un joli chiffre pour l’arène des desserts non ?

Mais cette année, allez donc savoir pourquoi, mon invitation est restée pratiquement lettre morte. Entre les malpolis qui ne se sont même pas donnés la peine de répondre oui ou crotte, celles et ceux partis ou partant prendre quelques jours de repos sous d’autres cieux ou pour voir leurs (lointains) proches, celles et ceux qui ont été empêchés à la dernière minute... bref ! Tout ceci n’a en rien contrarié mon projet et, disposant de tout mon temps, j’ai pu laisser libre cours à ma créativité.

C’est donc avec plaisir que je vous invite à découvrir les premiers desserts que j’ai concoctés.

Les becs sucrés reconnaîtront sans difficulté le petit pain perdu aux agrumes (citron, orange et pamplemousse) ainsi que le tiramisu aux biscuits rose de Reims. Le troisième est une création aussi originale que délicieuse : le TaCoCo. Une petite crème de tapioca au confit de cormes (de ma fabrication) et à la crème de coco que ma Seurize réussit comme personne. Un petit décor au chocolat noir et pis c’est MiameumiaM !

La recette est en cours d’écriture et sera publiée bientôt... à moins que les commentaires, nombreux et enthousiastes, ne m’incitent à le faire dès maintenant.

Dans la foulée, je publierai également les photos des bonbons larouroute (100% pure tradition réunionnaise), de la compote pomcorm et de la salade de suprêmes d’agrumes à la carotte confite.

D’ici là, portez-vous bien !

Bien à vous

🌺🌿♥️

Pourquoi un non anniversaire ?

 Le 27 décembre est une date très chargée.

C’est la tempête de 1999, le tsunami de 2004 après un tremblement de la terre la veille. C’est aussi, l’an dernier, l’étonnement de Mauricette face aux caméras venues immortaliser la première injection en France.

Pas gai tout ça hein ?

Mais ça n’est pas une raison pour ne pas faire une fête malgré tout !

Invitation à mon heureux pas d’anniversaire

 Où ? Chez moi...

Quand ? Lundi soir...

Comment ? Chaque convive apporte son couvert et sa serviette. Pour les verres, j’ai ce qu’il faut. Sinon, deux ou trois bûches (Max 50 cm) pour alimenter le poêle et deux ou trois bougies pour faire la fête jolie.

Combien ? Sept couverts et pas un de plus.

Pourquoi ? Pour fêter mon non anniversaire.

Autre chose ? Si vous avez des CD, une petite sélection sera bien accueillie.

Et puis ? Et bien pour ce qui concerne le menu, les préparatifs battent leur plein... 

Au programme 

Velouté de Vénus et petit taboulé de brocolis au chou chinois et aux agrumes

Pour les carnivores, variations autour d’une oie coupée en quatre (fritons, gésier confit, magret au poivre vert et galanga et petit civet)

Dans le registre végétarien, risotto aux courges d’hiver et champignons.

Pour les amateurs, petites patates rôties aux herbes.

Quelques pirouettes avant les desserts qui sont déjà faits pour certains mais je n’en dirai pas un mot, juré, craché.

Au rayon boisson, uniquement du chaud ! (thé, café, infusions et vin chaud maison).

Et voilà ! Quelqu’un est intéressé ?

Nota : si nous n’avons pas le plaisir de nous connaître, je regrette de ne pouvoir vous accueillir car je crains d’être à l’étroit avec ma petite tablée de sept.

Sans rancune ?

Bien à vous

🌺🌿♥️

L’heureux pas de l’oie

 L

'heureux pas d'anniversaire est bien avancé... Sur le thème bien sûr du jeu de l'oie.

Le but est de se mettre en quatre pour cuisiner une demi-oie cul-de-jatte.

Je pense qu'avec ça, je devrais pouvoir préparer trois heureux pas de l'oie coupée en quatre...

Kestenpense ?

Quel amer Noël !

Encore un heureux pas perdus... pffffffffff

 

Madame et monsieur Cocovid dans leur plus simple appareil...

 

Décor de Noël

Pour écarter les ennuis, suivant leur importance, rien de tel qu’un petit ou un grand souci. Le reste ? C’est le cadet de mes soucis.

Bon Noyel !

 

Oté Sarda ! Toué la roulanou, ton joli kozman trèn’ anou dan labou (bis)

 https://m.youtube.com/watch?v=BUb_k0BwbFo

Madamawalé ? Kezako ? C’est l’Awalé revisité ou le cadeau de Noël totalement improbable et, à coup sûr, parfaitement original...

 

Se procurer une plaque à grosses madeleines (2x6). Disposer dans chaque « case » d’un côté de petits galets blancs de préférence (6x4) et de l’autre, des glands torréfiés (6x4). Pour un jeu plus fluide et des coups plus rapides, il est préférable que la taille des uns et des autres soit comparable. 

Pour les amateurs et les connaisseurs de ce jeu de stratégie omniprésent sur le continent africain, pas d’autres indications.

Pour les néophytes et les curieux, suivre le lien ci-dessous et bien lire les règles avant de démarrer la partie.

Lorsque semailles et moisson auront vidé le moule à madeleine, refaire au moins une partie, voire même deux pour départager les joueurs puis prendre une bonne recette de madeleines. Lorsque celles-ci sont bien gonflées et dorées à point, laisser tiédir et déguster avec un thé ou, pourquoi pas, un succédané de café réalisé avec une bonne poignée de glands. La boisson est, paraît-il légèrement astringente, à moins que l’on ait pris soin de faire tremper les glands pendant quelques heures avant de les griller à sec dans une poêle en remuant régulièrement ou au four à 180°.

Il est entendu qu’il est nécessaire de peler les glands avant de les introduire dans le moulin à café.

https://www.africouleur.com/le-jeu-dawale-regles-du-jeu/

Les B d’églantier, une gelée au vin rouge en chantier

 Le premier essai de la (délicieuse) gelée 2B a été réalisé avec du Cabernet de 2018. Et franchement, il était vraiment pas mal. L’unique pot que j’ai pu faire, je l’ai troqué vendredi dernier avec le producteur dudit Cabernet.

Pour le chantier suivant, j’ai employé un vin de 2017 issu de l’assemblage de trois cépages : cabernet franc, malbec et merlot.

L’affaire suit son cours et je devrais pouvoir comparer les deux gelées, dès demain. Et cette fois, je devrais obtenir un peu plus qu’un unique petit pot...

Pour zapper l’hiver qui a mangé la moitié de l’automne, un velouté de Vénus au goût de printemps...

 Dans l’ordre : deux cuillères à soupe d’huile, un petit oignon émincé, 300g de butternut en cubes, 100g de lentilles corail, de l’eau chaude salée, une pincée de curcuma et une poignée de nombrils de Vénus

Dans une marmite à fond épais, faire revenir l’oignon dans l’huile, ajouter les cubes de courge et laisser rissoler 5 mn. Mettre les lentilles puis l’eau. Laisser cuire à petits bouillons une dizaine de minutes. Saupoudrer le curcuma, remuer et retirer du feu.

Ajouter les nombrils de Vénus et mixer. 

Alors ? Cette onctuosité ? Ce goût de petits pois frais ?

Vis ta vie va !

J'ai décidé de cesser de regarder pourrir ce monde et d'agir pour renverser la vapeur en vivant ma vie et en faisant ce qui me tient à cœur. 

J'ai vachement grandi ces derniers mois. Et j'ai un peu maigri. Et c'est pas fini ! Ma voiture a perdu jeudi son pot d’echappement et, du coup, je suis en quête d’une carriole pour le glanage... je cherche donc des roues de vélo. Si jamais tu en connais...

Plein de choses se sont passées ce week-end et j'ai rencontré plein de monde : des artistes, des artisans, des producteurs et des gens du coin.

Trop bien !

 

Des fruits à la première gelée ? Sept jours, pas un de plus !

 

Magrets ? Non, langue de bœuf ! Langue de bœuf, bœuf ? Nan ! Langue de bœuf, champignon ! Fistuline en fait ! Ah ! Ok, ok, ok !

 

Si j’en crois ce que me raconte cet oignon, cet hiver, arrivé bien tôt, il ne faut pas hésiter à bien se couvrir...

 

Croquettes, soupette et pirouette

 

Les dernières arbouses de la saison avant qu’elles ne soient figées en gelée

 

Ma sœur la trouve « gore limite »

À défaut de trouver à m’employer⚓️, je renoue avec mes anciennes amours ⚓️⚓️ et j’élabore des recettes de gelées, de confitures et de préparations pour la plupart tout à fait inédites et pour lesquelles j’emploie exclusivement des baies et des fruits que je récolte moi-même.

Ici, ça n’est pas franchement flagrant mais c’est une gelée de Chenin à la prunelle et à la pomme qui est en cours de réalisation. Une fois cuite, je suis résolument fan de sa couleur et de sa saveur mais côté texture, elle mériterait une seconde cuisson... 

Lorsqu’elle sera au point, elle fera merveille aux côtés de fromages de chèvre ou de brebis... C’est en tout cas ce que pense Arthur, un mien ami, jeune chef bourré de talent et qui comptera [très bientôt j’espère] parmi mes premiers clients.

Bien à vous !

🌺🌿♥️

⚓️ http://sous-les-lambrequins.blogspot.com/2021/08/le-jeunisme-toutes-les-sauces-cest-quoi.html

⚓️⚓️ http://sous-les-lambrequins.blogspot.com/2021/10/en-attendant-la-fin-des-vendanges.html

La ligne qui sépare le bien du mal se situe dans le ♥️ de chaque être humain... Alexandre Soljénitsyne

 « Jordan Peterson partage la plus grande sagesse de la vie sur la façon de devenir un humain de vérité. Dans une vidéo qui ouvre les yeux, Jordan Peterson parle de la vérité, du mensonge et de l'humanité. »

https://www.youtube.com/channel/UCoEEwoP8rhGO-Vs45yXg7xw

Hommage

 Bien cher tonton,

En quittant l’île la dernière fois, je savais que je n’y retournerais pas et, à moins d’un miracle, que je ne reverrais pas la famille restée là-bas. C’est donc le cœur serré que je suis allée vous saluer toi et Tatie, peu avant mon départ. Tous les deux, vous avez été bien plus qu’un tonton et une tante, pour ma sœur et pour moi mais aussi pour mon fils. Merci à tous les deux d’avoir été là quand tant d’autres manquaient.

Merci tonton Martin pour ta bonté, ta générosité, ta discrétion, ta pudeur, ta patience, ton humour et ta joie de vivre, ton dévouement et ton savoir-vivre. Merci aussi d’avoir parfois partagé avec moi tes peines, tes regrets, tes souvenirs, tes craintes et tes questionnements.

Les derniers signes de ton extrême humanité ?

Tu auras poussé l’élégance jusqu’à laisser passer Tatie la première et refermé tout doucement derrière vous les portes de cette vie. Enfin, en convoquant autour de toi l’ensemble de la famille le jour de l’Armistice, tu nous indiques à tous  la seule voie qui vaille, celle pour laquelle tu as toujours œuvré, la voie de la paix et de l’amour.

Quelle chance que nos vies se soient croisées ! Embrasse bien fort Tatie de ma part s’il te plaît. Où que vous soyez, vous serez toujours dans mon cœur.

Avec tout mon amour,

Nadège, ‘’coco dur’’ 

🌺🌿♥️

Sur un air de « Faites ce que je dis et ne regardez pas ce que je fais »

 Hypocrisie et air chaud au-dessus de l'aéroport de Glasgow alors que la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique de 2021, également connue sous le nom de COP26, attire 400 jets privés transportant des dirigeants mondiaux et des cadres d'entreprise du monde entier. Nous voulons que les lecteurs visualisent ces élites politiques et financières arrivant à bord de leurs avions privés gourmands en kérosène, alors qu'ils nous exhorteront, la semaine prochaine, à manger moins de viande, à conduire moins et à prendre moins l'avion. 

https://www.cielvoile.fr/2021/11/bezos-mene-un-defile-de-400-jets-prives-a-la-cop26.html

 

(Presque) tout le monde connaît les samoussas de La Réunion. Mais savez-vous que les bonbons-piment sont tout aussi bons et qu’ils sont bien plus rapides à préparer ?

Avertissements : si « mes » bonbons-piment n’ont pas la forme traditionnelle, ils ont néanmoins le goût et la couleur de ceux de La Réunion. Ainsi présentés, ils sont plus rapides et faciles à réaliser et je les trouve bien plus moelleux et gourmands que les petits palets arrondis qui ont tendance à se défaire à la cuisson.

Et ne vous fiez pas aux baguettes, cette recette nous vient de notre part indienne (d’Inde) et non chinoise et ça se mange (surtout) avec les doigts...

>Ma recette en images, pour une quarantaine de bonbons-piment<

(En attendant que je règle un petit souci technique, le jeu consiste pour vous à relier chaque étape de la préparation à la photo idoine...)

Faites tremper pendant au moins douze heures des gros pois ou pois du Cap (à défaut des haricots de Soisson) dans deux fois leur volume d’eau.

Une fois qu’ils sont bien réhydratés, jetez l’eau, rincez les haricots, égouttez-les puis ôtez leur peau. 

Préparez les épices.

Faites griller à sec les graines de cumin dans une poêle puis réduisez les en poudre dans un mortier. 

Ajoutez l’ail et le gingembre pelés, les piments équeutés, le gros sel et pilez jusqu’à obtenir une pâte.

Nettoyez et hachez finement une botte de cives ou 3 jeunes poireaux.

Mettez les gros pois dans le bol d’un hachoir électrique.

Démarrez l’appareil et après une poignée de secondes, ajoutez la cive ou les poireaux émincés.

Faites tourner puis incorporez la pâte épicée et une cuillerée à café de poudre de curcuma.

Relancez le hachoir jusqu’à ce que le mélange soit relativement homogène.

Débarrassez dans un grand bol, lisser la pâte, filmez le récipient et laissez reposer au moins deux heures au frais.

Faites chauffer de l’huile à 170-180° dans une friteuse. Façonnez vos bonbons-piment en forme de palets arrondis en prenant soin de pincer le centre entre le pouce et l’index (façon tradition Réunion). Sinon, à l’aide de deux cuillères à dessert, formez de belles petites quenelles. Puis plongez-les délicatement dans l’huile chaude (sans vous brûler !!!).

Lorsque les bonbons-piment sont bien dorés de tous côtés, égouttez-les sur du papier absorbant et servez-les accompagnés d’une sauce aigre-douce [en mode « pas le temps », mélangez de la gelée de groseille ou de coings avec du vinaigre de cidre].

Et puis surtout, régalez-vous !

🌺🌿♥️

 

Pensée chinée