Le prix du combava

Ne cherchez pas dans cet intitulé un jeu de mot quelconque. J’écris ce post pour partager ma surprise lorsque je suis passée, il y a quelques jours, devant l’étalage de fruits et légumes où trônaient de jolis petits paquets contenant des combavas originaires de l’île de beauté. Les agrumes, bosselés et conditionnés par deux, y sont proposés à un prix astronomique, voir tout à fait exorbitant pour la réunionnaise moyenne. Je me suis contentée de gratouiller avec l’ongle le zeste de l’un d’entre eux afin de humer son parfum et puis, dégainant mon téléphone intelligent, j’ai pris une photo et j’ai continué mes courses en pensant aux trois combavas que ma sœur m’a rapportés et que j’ai glissé dans une boîte hermétique et mis au congélateur.
J’ose espérer que le prix indiqué vaut pour la paire...

Changement d’air en perspective

Quand j’étais gamine, j’ai eu la chance de passer toutes mes vacances à l’île de La Réunion. Y étant née, je n’ai pas eu le choix, j’y étais, comme qui dirait, en « vacances forcées ». Quand nous quittions notre lieu de résidence habituel situé « dans les bas » ,  nous allions « en changement d’air ». Pendant les fortes chaleurs de l’été austral, rien de plus agréable que de quitter le littoral pour aller au frais, « dans les hauts ».
Bien que je ne sois plus à La Réunion, j’aurais bientôt l’occasion de changer d’air, non pas parce qu’il fait trop chaud là où je vis mais plutôt parce que ça commence à cailler sérieusement. Et avant d’entrer dans le dur et d’affronter l’hiver pétromolitain, j’irais bien me réchauffer aux rythmes de Soléhya, de Maya Kamaty, de Grèn Sémé et de Zorey. J’irais bien claquer une grosse bise à Marie-Thérèse Gasp et aussi manger un bon cari poulet et un gâteau patate.
Et vous ? Allez-vous « Changé d’air » vous aussi ?

http://s460956503.onlinehome.fr/site2/wp-content/uploads/2019/08/festival_reunion.pdf

Un fondant de kumara ou fondant de patate douce violette, ça vous dirait ?

Rien ne presse...

Ces trois mots sont gravés sur une horloge que j’ai acquise sur un site que nombre d’entre nous fréquentons, notamment au moment d’un déménagement ou bien d’une installation.
Et voui, me voici de nouveau sous les lambrequins virtuels  et c’est avec grand plaisir que je vous offre ma dernière création : un ravissant et délicat fondant de patate douce violette, rebaptisé depuis « fondant de kumara ». Aux dires des clientes de l’établissement où j’officie depuis maintenant quatre mois, ce dessert est savoureusement équilibré.

J’ajouterai simplement que j’ai servi cette petite douceur avec une crème montée au julé de galanga et des miettes de sablé à l’arrow-root au gingembre. Et tout cela, sans le moindre soupçon de gluten...
Je ne manquerai pas bien sûr de remercier Olivier, mon boss et ami de longue date, qui m’a soufflé l’idée d’éclater le fondant afin d’ajouter au bon goût le plaisir des yeux.

Si cette photo vous met en appétit, n’hésitez pas à me faire signe. Il sera alors temps pour moi de vous communiquer la marche à suivre.

Rien ne presse en effet et c’est aussi bien ainsi, n’est-ce pas ?

Reprise surprise après des moaaaaaaaa d'interruption

Retour en France pétromolitaine oblige, le goût de La Réunion me manque nécessairement et me voici donc pour une « nouvelle saison » sous les lambrequins.
C’est avec grand plaisir que je renoue avec l’envie de partager de nouvelles recettes, toujours inspirées de la tradition mais elles seront désormais plus personnelles et sans doute un peu plus « modernes ». C’est vous qui en jugerez.

A très bientôt donc pour de nouvelles aventures culinaires