mercredi 23 mars 2022

Est-ce une plaisanterie ⁉️ Gingembre et curcuma biologiques bientôt interdits au nom du saint-profit ⁉️


 

Au prétexte que des labos ont extrait, synthétisé et été autorisés à breveter les principes actifs de ces zingibéracées, indissociables de nombreuses traditions culinaires à travers la planète, connues et reconnues pour leurs vertus, il est question que la Food and Drug Administration interdise purement et simplement la production (?), la transformation (?), la consommation (?) de curcuma et de gingembre dits biologiques*.

La vidéo est courte mais édifiante et je vous encourage vivement à la visionner. Il y est question également de la sauge, du pissenlit et d’autres plantes qui risquent elles aussi d’être rayées de la carte du vivant car non contentes de mettre la main sur des trésors offerts par la nature, certaines firmes vont jusqu’à s’approprier des plantations existantes pour les détruire et s’assurer le monopole de l’exploitation des composés désormais brevetés. Spoliant et tuant au passage les tradi-praticiens qu’ils ont au préalable utilisés afin d’identifier les plantes susceptibles d’accroître leur chiffre d’affaires et les dividendes de leurs actionnaires.

D’abord aux USA puis en Europe.

La Réunion étant (encore) une île française, elle sera elle aussi impactée par ce projet de privatisation et d’éradication du vivant.


http://echelledejacob.blogspot.com/2022/02/plantes-interdites-qui-soignent-cbd.html


*au sens de produits naturels 

lundi 21 mars 2022

Toutes ces années d’études et après ???

 


Depuis le début de la krizsanitèr, j’ai entendu, ici et là, des proches (malheureusement trop lointains 😢) me dire à plusieurs reprises que leur médecin traitant (celui auquel la sécu a rattaché tout un chacun) refuse de les recevoir à leur cabinet. 

C’est ce qui est arrivé aujourd’hui même à ma 🍒, alors qu’elle présentait quelques symptômes d’une banale grippe, maladie le plus souvent bénigne et qui aurait disparu des radars depuis environ deux ans maintenant.

Dans la mesure où cette 🍒 exerce comme infirmière, il a fallu qu’elle se soumette au protocolidoine, bien que désagréable, du curage de fosses nasales, afin de mesurer son niveau de risque covidesque et, subséquemment, son aptitude au travail.

Le récit de sa mésaventure m’a d’abord laissée perplexe et puis m’a fait réfléchir jusqu’à la seconde où la vision de cette nouvelle facette de la réalité m’a littéralement sauté à la figure. 

Ainsi, depuis mars 2020, il faut se rendre à l’évidence qu’après neuf longues années d’études universitaires et une expérience professionnelle plus ou moins grande, les médecins généralistes ont, du jour au lendemain, dû renoncer aux examens cliniques et céder le pas aux cotons-tiges. Et curieusement, personne ou pas grand-monde ne s’en est plaint.


Fort heureusement, les tiges en plastique ont été bannies juste à temps, grâce à la loi sur la biodiversité. Ouf ! Pour nous, je ne sais pas mais la planète, elle, peut respirer.

Quant aux médecins, et bien, comment dire ? Toutes ces années d’études et après ???

lundi 14 mars 2022

Si nous changions un peu d’air...


 


« Tout est vibration, de la plus petite particule d’un atome au cosmos. Les molécules d’eau, dont nous sommes composés à au moins 70%, vibrent comme celles d’un cristal de roche, et sont présentes dans chacune de nos cellules et maintiennent la forme en hélice de notre ADN.

Chaque onde vibratoire que nous recevons de tout ce qui nous entoure modifie notre fréquence intérieure et celle de nos cellules, comme l’avait démontré Masaru Emoto à travers ses expériences sur la cristallisation car l’eau garde la mémoire de ce qu’elle expérimente. »

https://energie-sante.net/amp/resonance-vibratoire-des-virus/

vendredi 11 mars 2022

La N autorisée sur FB et Instagram me replonge dans la lecture de George Orwell, de son 1984 et ses deux minutes de la N


 

« Il était presque onze heures et, au Commissariat aux Archives, où travaillait Winston, on tirait les chaises hors des bureaux pour les grouper au centre du hall, face au grand télécran afin de préparer les Deux Minutes de la Haine. […]

[…] O’Brien, à ce moment, regarda son bracelet-montre, vit qu’il était près de onze heures et décida, de toute évidence, de rester dans le Commissariat aux Archives jusqu’à la fin des Deux Minutes de la Haine. Il prit une chaise sur le même rang que Winston, deux places plus loin. […]

Un instant plus tard, un horrible crissement, comme celui de quelque monstrueuse machine tournant sans huile, éclata dans le grand télécran du bout de la salle. C’était un bruit à vous faire grincer des dents et à vous hérisser les cheveux. La Haine avait commencé.

Comme d’habitude, le visage d’Emmanuel Goldstein, l’Ennemi du Peuple, avait jailli sur l’écran. Il y eut des coups de sifflet çà et là dans l’assistance. La petite femme rousse jeta un cri de frayeur et de dégoût. Goldstein était le renégat et le traître. Il y avait longtemps (combien de temps, personne ne le savait exactement) il avait été l’un des meneurs du Parti presque au même titre que Big Brother lui-même. Il s’était engagé dans une activité contre-révolutionnaire, avait été condamné à mort, s’était mystérieusement échappé et avait disparu. Le programme des Deux Minutes de la Haine variait d’un jour à l’autre, mais il n’y en avait pas dans lequel Goldstein ne fût la principale figure. Il était le traître fondamental, le premier profanateur de la pureté du Parti. Tous les crimes subséquents contre le Parti, trahisons, actes de sabotage, hérésies, déviations, jaillissaient directement de son enseignement. Quelque part, on ne savait où, il vivait encore et ourdissait des conspirations. Peut-être au-delà des mers, sous la protection des maîtres étrangers qui le payaient. Peut-être, comme on le murmurait parfois, dans l’Océania même, en quelque lieu secret. […]

[…] Le diaphragme de Winston s’était contracté. Il ne pouvait voir le visage de Goldstein sans éprouver un pénible mélange d’émotions. C’était un mince visage de Juif, largement auréolé de cheveux blancs vaporeux, qui portait une barbiche en forme de bouc, un visage intelligent et pourtant méprisable par quelque chose qui lui était propre, avec une sorte de sottise sénile dans le long nez mince sur lequel, près de l’extrémité, était perchée une paire de lunettes. Ce visage ressemblait à celui d’un mouton, et la voix, elle aussi, était du genre bêlant. Goldstein débitait sa venimeuse attaque habituelle contre les doctrines du Parti. Une attaque si exagérée et si perverse qu’un enfant aurait pu la percer à jour, et cependant juste assez plausible pour emplir chacun de la crainte que d’autres, moins bien équilibrés pussent s’y laisser prendre. Goldstein insultait Big Brother, dénonçait la dictature du Parti, exigeait l’immédiate conclusion de la paix avec l’Eurasia, défendait la liberté de parler, la liberté de la presse, la liberté de réunion, la liberté de pensée. Il criait hystériquement que la révolution avait été trahie, et cela en un rapide discours polysyllabique qui était une parodie du style habituel des orateurs du Parti et comprenait même des mots novlangue, plus de mots novlangue même qu’aucun orateur du Parti n’aurait normalement employés dans la vie réelle. Et pendant ce temps, pour que personne ne pût douter de la réalité de ce que recouvrait le boniment spécieux de Goldstein, derrière sa tête, sur l’écran, marchaient les colonnes sans fin de l’armée eurasienne, rang après rang d’hommes à l’aspect robuste, aux visages inexpressifs d’Asiatiques, qui venaient déboucher sur l’écran et s’évanouissaient, pour être immédiatement remplacés par d’autres exactement semblables. Le sourd martèlement rythmé des bottes des soldats formait l’arrière-plan de la voix bêlante de Goldstein.

Avant les trente secondes de la Haine, la moitié des assistants laissait échapper des exclamations de rage. Le visage de mouton satisfait et la terrifiante puissance de l’armée eurasienne étaient plus qu’on n’en pouvait supporter. Par ailleurs, voir Goldstein, ou même penser à lui, produisait automatiquement la crainte et la colère. Il était un objet de haine plus constant que l’Eurasia ou l’Estasia, puisque lorsque l’Océania était en guerre avec une de ces puissances, elle était généralement en paix avec l’autre. Mais l’étrange était que, bien que Goldstein fût haï et méprisé par tout le monde, bien que tous les jours et un millier de fois par jour, sur les estrades, aux télécrans, dans les journaux, dans les livres, ses théories fussent réfutées, écrasées, ridiculisées, que leur pitoyable sottise fût exposée aux regards de tous, en dépit de tout cela, son influence ne semblait jamais diminuée. Il y avait toujours de nouvelles dupes qui attendaient d’être séduites par lui. Pas un jour ne se passait que des espions et des saboteurs à ses ordres ne fussent démasqués par la Police de la Pensée. Il commandait une grande armée ténébreuse, un réseau clandestin de conspirateurs qui se consacraient à la chute de l’État. On croyait que cette armée s’appelait la Fraternité. Il y avait aussi des histoires que l’on chuchotait à propos d’un livre terrible, résumé de toutes les hérésies, dont Goldstein était l’auteur, et qui circulait clandestinement çà et là. Ce livre n’avait pas de titre. Les gens s’y référaient, s’ils s’y référaient jamais, en disant simplement le livre. Mais on ne savait de telles choses que par de vagues rumeurs. Ni la Fraternité, ni le livre, n’étaient des sujets qu’un membre ordinaire du Parti mentionnerait s’il pouvait l’éviter.

À la seconde minute, la Haine tourna au délire. Les gens sautaient sur place et criaient de toutes leurs forces pour s’efforcer de couvrir le bêlement affolant qui venait de l’écran. Même le lourd visage d’O’Brien était rouge. Il était assis très droit sur sa chaise. Sa puissante poitrine se gonflait et se contractait comme pour résister à l’assaut d’une vague. La petite femme aux cheveux roux avait tourné au rose vif, et sa bouche s’ouvrait et se fermait comme celle d’un poisson hors de l’eau. La fille brune qui était derrière Winston criait : « Cochon ! Cochon ! Cochon ! » Elle saisit soudain un lourd dictionnaire novlangue et le lança sur l’écran. Il atteignit le nez de Goldstein et rebondit. La voix continuait, inexorable. Dans un moment de lucidité, Winston se vit criant avec les autres et frappant violemment du talon contre les barreaux de sa chaise. L’horrible, dans ces Deux Minutes de la Haine, était, non qu’on fût obligé d’y jouer un rôle, mais que l’on ne pouvait, au contraire, éviter de s’y joindre. Au bout de trente secondes, toute feinte, toute dérobade devenait inutile. Une hideuse extase, faite de frayeur et de rancune, un désir de tuer, de torturer, d’écraser des visages sous un marteau, semblait se répandre dans l’assistance comme un courant électrique et transformer chacun, même contre sa volonté, en un fou vociférant et grimaçant.

Mais la rage que ressentait chacun était une émotion abstraite, indirecte, que l’on pouvait tourner d’un objet vers un autre comme la flamme d’un photophore. Ainsi, à un moment, la haine qu’éprouvait Winston n’était pas du tout dirigée contre Goldstein, mais contre Big Brother, le Parti et la Police de la Pensée. À de tels instants, son cœur allait au solitaire hérétique bafoué sur l’écran, seul gardien de la vérité et du bon sens dans un monde de mensonge. Pourtant, l’instant d’après, Winston était de cœur avec les gens qui l’entouraient et tout ce que l’on disait de Goldstein lui semblait vrai. Sa secrète aversion contre Big Brother se changeait alors en adoration. Big Brother semblait s’élever, protecteur invincible et sans frayeur dressé comme un roc contre les hordes asiatiques. Goldstein, en dépit de son isolement, de son impuissance et du doute qui planait sur son existence même, semblait un sinistre enchanteur capable, par le seul pouvoir de sa voix, de briser la structure de la civilisation.

https://www.les-crises.fr/minute-semaine-de-la-haine-1984/


mardi 8 mars 2022

Pêle-mêle de souvenirs de La Réunion



Dans un billet précédent, je partageais mon expérience et ma vision bien subjectives du mouvement des Jill & John dans sa version réunionnaise.

http://sous-les-lambrequins.blogspot.com/2022/02/des-gj-ce-quon-voit-de-la-liberte-trois.html


À cette époque déjà lointaine, je feuilletais de temps en temps « Le quotidien » et « Le journal de l’île », qui paraissaient quotidiennement et qui consacraient chacun un bon quart de leurs pages aux faits divers et aux chiens écrasés, un autre aux résultats sportifs, un autre encore aux publicités et le dernier enfin aux nouvelles du reste du monde, pétromole comprise. Les petites annonces et les annonces légales occupaient le milieu des feuillets et selon le jour, le mois où le moment de l’année, étaient plus ou moins nombreuses.

Quelques semaines à peine après le début du mouvement des GJ, j’ai constaté un phénomène intrigant : soudain, et pour une raison que je ne comprenais pas, une quantité impressionnante de sièges sociaux se sont mis à déménager des beaux quartiers parisiens pour s’installer à des adresses nettement moins chics, aux quatre coins de l’île, avec une prédominance tout de même pour la région ouest. Je me suis demandée si l’île avait acquis récemment le statut de paradis fiscal justifiant l’arrivée massive de tant de personnes morales. Alors qu’à La Réunion, le mouvement s’essoufflait et que les manifestations devenues hebdomadaires à Paris se sont poursuivies, le phénomène s’est encore amplifié. Et là, la question que je me suis posée c’est « Paris brûle-t-il ? ». C’était quelques semaines seulement avant l’incendie de Notre-Dame.


Il était d’autant plus surprenant de voir défiler ces pages entières d’annonces légales que dans le même temps, les candidats à la création d’entreprise de toute l’île étaient confrontés eux à des difficultés « informatiques » les empêchant de procéder à l’immatriculation de leur activité.

Je n’ai pas conservé la pile de journaux de l’époque mais j’ai trouvé ce blog qui montre, tableaux et graphiques à l’appui, le bond extraordinaire des immatriculations de sociétés enregistrées pour les années 2019 et 2020 à La Réunion. 

https://societe.politologue.com/greffe/saint-denis-de-la-reunion.zqwmd?p=58


Le nombre de bateaux de plaisance s’est lui aussi nettement accru. Tout comme le nombre de touristes en provenance du Nord de l’Europe. Certains, venus passer plusieurs mois sur place avec le projet de s’installer de manière définitive sur le caillou de 2800 km2, petit et perdu mais au tableau de chasse du patrimoine de l’Unesco.

J’ai même pensé que des rescapés fortunés de Saint-Barth et Saint-Martin avaient dû eux aussi changer d’océan et d’hémisphère pour poser bagages et bateaux de plaisance dans les eaux réunionnaises.


Je n’oublie pas non plus ce bateau de migrants sri lankais arrivé au port de Sainte-Rose entre Noël et jour de l’an, alors que l’encre des accords de Marrakech était à peine sèche.


Il faut aussi que je vous dise que depuis les années 60, tout est fait pour que les réunionnais natifs quittent l’île et ne puissent plus y retourner. Un peu comme les chagossiens, chassés de l’archipel des Chagos qui abrite maintenant la base U.S de Diego Garcia.

Debré et son Bumidom (bureau de migration des DOM) ont conduit la jeunesse à partir chercher ailleurs « un avenir meilleur ». L’organisme a changé de nom maintes fois mais son projet est toujours le même. Et si dans les années 60, l’unique destination était la pétromole, au fil du temps, elle a évolué. Dans le cadre de l’Union européenne, les jeunes sont partis en Angleterre, en Belgique, en Allemagne... pour y étudier ou travailler. Plus tard, d’autres sont allés au Canada ou en Australie pour les mêmes raisons. Plus récemment, des postes de travail étaient proposés aux chômeurs dans les pays voisins, des îles de l’océan indien à la côte Est africaine... qu’importe où, mais la jeunesse doit s’en aller.

En 2018, je fus témoin d’une scène incroyable dans une agence de voyage du sud de l’île. Une femme venue prendre des allers-simples Réunion-pétromole pour elle et ses deux jeunes enfants a eu à débourser dix-sept euros, pas un de plus. 17 € pour 12.000 kilomètres en avion. Une misère pour un charter de migrants, soi-disants français...


Et puis cette tournée de conférences d’un universitaire réunionnais dans les communes de l’île sur le thème du « grand remplacement ». Un sujet semble-t-il au goût du jour dans bien des endroits sur cette planète.


Et je ne parle pas des « enfants de la Creuse » ni des femmes stérilisées à leur insu.


« La Réunion est une terre d’expériences » - Manuel Valls, juillet 2015.

lundi 7 mars 2022

Du courage et de la liberté


 

« Le déclin du courage est peut-être le trait le plus saillant de l’Ouest aujourd’hui pour un observateur extérieur. Le monde occidental a perdu son courage civique, à la fois dans son ensemble et singulièrement, dans chaque pays, dans chaque gouvernement, dans chaque pays, et bien sûr, aux Nations Unies. Ce déclin du courage est particulièrement sensible dans la couche dirigeante et dans la couche intellectuelle dominante, d’où l’impression que le courage a déserté la société toute entière. »

Alexandre Soljenitsyne


https://lilianeheldkhawam.com/2022/03/06/appel-lance-aux-amoureux-de-la-liberte/

samedi 5 mars 2022

Des nouvelles du Grand Jury réuni par Reiner Fuellmich : le témoignage de Matthew Ehret



 « Au jour 6 de la procédure du Grand Jury par le Tribunal populaire de l'opinion publique, Matthew Ehret a témoigné couvrant Maurice Strong, Thomas Malthus, Francis Galton, Thomas Huxley, Adolf Hitler, Julian Huxley, UNESCO, Club de Rome, Organisation mondiale de la santé, John Holdren et d'autres, soulignant leurs liens avec les programmes eugéniques et de dépopulation.

[...]

Maurice Strong n'a pas seulement été l'un des principaux organisateurs du sommet de Rio, l'Agenda 2030. Il a également été co-fondateur du Forum économique mondial et secrétaire général de la première Conférence des Nations Unies sur l'environnement et la population en 1972. Très personnage important qui est également président de la Fondation Rockefeller, à cette époque, et chef de la Banque mondiale - comme l'un de ces technocrates clés qui vient de s'installer pour faire avancer les choses comme une sorte de tueur à gages.

Il a déclaré dans une interview en 1990:

« Et si un petit groupe de dirigeants mondiaux concluait que le principal risque pour la Terre vient des actions des pays riches ? Et si le monde veut survivre, ces pays riches devraient signer un accord réduisant leur impact sur l'environnement. Vont-ils le faire ?

Je le cite ici.

« La conclusion du groupe est 'non'. Les pays riches ne le feront pas. Ils ne changeront pas. Alors, pour sauver la planète, le groupe décide : Le seul espoir pour la planète n'est-il pas que les civilisations industrialisées s'effondrent ? N'est-ce pas notre responsabilité d'y parvenir ? »


https://changera3.blogspot.com/2022/03/matthew-ehret-comment-leugenisme-sest.html

vendredi 4 mars 2022

Le « crédit social à la chinoise » ? Une légende urbaine du même tonneau que la « grippe espagnole »



L’idée répandue que le crédit social est né en Chine est une légende urbaine. Elle s’est imposée parce que c’est le premier pays au monde à l’avoir appliqué à sa population mais ce système de notation vient des États-Unis d’Amérique et plus précisément de la finance de Wall-Street. 

C’est là que les premières agences de notation furent créées à la fin du XIXème siècle pour rassurer les investisseurs. Ces ADN (ça ne s’invente pas ! c’est ainsi qu’on les désigne dans les écoles de commerce) d’abord destinées à évaluer les performances des grandes entreprises cotées à la bourse de New-York ont ensuite exercé leurs talents au niveau des états. Au sortir de la deuxième guerre mondiale, les accords de Bretton Woods ont notamment défini le « Produit Intérieur Brut » comme principal outil de mesure de l’économie d’un pays, créant ainsi une grille d’évaluation applicable à l’ensemble de la planète.

Le temps passant et la technologie évoluant, l’introduction et l’usage d’algorithmes ont permis d’abaisser le coût de prestations des ADN et du même coup d’élargir leur champ d’intervention à des structures de plus en plus petites.


En y réfléchissant cinq minutes, si la technologie n’avait pas été développée, le contrôle et « l’évaluation » n’auraient pas pu être exercés. D’abord au niveau des « personnes morales », corporations ou entreprises par le biais de l’informatique et de la microélectronique.

Et maintenant que la société des humains ne considère plus la famille comme unité de base mais s’attache à la notion de « foyer fiscal », le citoyen 2.0, doté de nanopuces et de dispositifs autorisant non seulement son contrôle permanent mais aussi son exploitation intégrale, est devenu, à son insu, une corporation soumise à l’examen constant des  ADN et des GAFAM, leurs fournisseurs de données.

Quoi de plus naturel puisque depuis environ un quart de siècle, ces mastodontes accumulent des téraoctets de données personnelles, ces datas si précieuses qu’ils exploitent et revendent et qui sont indispensables au système de crédit social pour établir le « score » de chaque individu ?

Tout ceci était tristement prévisible dans la mesure où la Silicon Valley élabore, utilise et fournit une grande partie des outils du contrôle social.


Et pour la petite histoire, je me souviens, dans les années 90, de ces « évaluations » auxquelles était soumis l’enfant, dès la petite section de maternelle...

Crédit social à la chinoise ? Mon œil oui !


Sur ce, je vous souhaite une excellente journée !


🌺🌿♥️


https://grandes-ecoles.studyrama.com/espace-prepas/concours/ecrits/hggmc/esh/economie/les-agences-de-notation-dans-l-economie-mondiale-3458.html


mercredi 2 mars 2022

Les leçons de la crise ukrainienne par Jean-Baptiste Noé et ma question à la fin du cours


 

Ukraine : cinq leçons pour l’Europe

Deux puissances s’affrontent, États-Unis et Russie, sur le dos d’un pays, l’Ukraine, qui est depuis près de 20 ans et des premières révolutions orange l’objet de leur antagonisme et de leurs convoitises. Dans cet affrontement sur le sol européen ne manque qu’un seul protagoniste, le principal, l’Europe. On n’entend ni le Royaume-Uni, ni l’Allemagne, ni la France. Ces pays sont économiquement plus puissants que la Russie, dont le PIB est inférieur à celui de l’Espagne. Leur cohésion sociale est plus forte, alors que la Russie est toujours frappée par une faible espérance de vie pour les hommes (autour de 55 ans) et une dépression démographique plus importante que les pays d’Europe de l’Ouest. Mais la Russie a une armée, moderne en bien des points, entrainée, puissante et elle sait s’en servir.

La suite, ici :

https://institutdeslibertes.org/ukraine-cinq-lecons-pour-leurope/



Commentaire et question


Bonjour monsieur Noé et merci pour ce précis de souveraineté que les dirigeants de nos pays seraient bien inspirés d’adopter d’urgence comme « logiciel de gouvernance ». En lieu et place de copier-coller celui que les grands argentiers de la planète leur ont imposé et qu’ils ont dû accepter pour avoir leur quart d’heure de gloire, l’illusion du pouvoir et la possibilité d’entrer dans l’histoire en tant que « chef d’état ».

J’avais lu votre analyse il y a quelques jours sur un autre site et je la partage bien sûr.

Si je réagis aujourd’hui en la retrouvant sur le site de l’institut des libertés c’est à cause de l’illustration associée à votre texte. Cette photo de magnifiques épis de blé sous le soleil et ce si beau ciel bleu associée à l’actualité de l’Ukraine a fait tilt et m’a immédiatement évoqué l’image de « grenier de l’Europe » que représente ce pays. Je me souviens à ce propos d’un documentaire vu il y a au moins une vingtaine d’années et consacré à ces agriculteurs français partis à la conquête des terres ukrainiennes pour y pratiquer une agriculture extensive digne des latifundiaires brésiliens, argentins ou nord-américains.

Je m’interroge, comme beaucoup, sur les raisons qui sous-tendent le conflit en cours. Et hormis le choix délibéré d’organiser la pénurie alimentaire et énergétique, de faire diversion pour masquer certaines réalités liées à la krizsanitèr, de repousser encore pour quelques temps l’effondrement financier et instaurer l’état d’urgence pour soumettre les derniers récalcitrants au nouvel ordre mondial fondé sur le contrôle total et l’existence conditionnée par le contrôle social, je ne vois aucune explication logique.

Pacifiste de nature, j’exècre l’esprit de compétition qui justifie la domination du plus faible par le plus fort et ouvre la porte aux considérations darwiniennes et eugénistes. Et j’essaye surtout de comprendre ce que ces gens qui prétendent que bientôt « vous n’aurez plus rien et vous serez heureux » sous-entendent.

Et vous monsieur Noé, qu’en pensez-vous ?

mardi 1 mars 2022

Mardi 1er Mars 2022 : premier jour de Mars et Mardi Gras

 


Cette année, le 1er Mars coïncide avec le jour du Mardi Gras.


Sur le plan symbolique, le Mardi étant le jour de Mars, dieu de la Guerre qui « honore les combats et la défense des territoires », cela fait de ce jour un jour doublement dédié à Mars. Et c’est le premier de la longue série qui en compte cinq cette année. En ces temps de guerre, c’est donc un jour très important, susceptible de déterminer les autres jours à venir.


Sur le plan spirituel, le 1er Mars correspond cette année au jour du Mardi gras.

Dans le calendrier chrétien, la date de  cette fête rattachée au Carême et Pâques fluctue entre le 3 février et le 9 mars. Le Mardi gras marque la fin de la « semaine des sept jours gras ». C’est une journée pendant laquelle on festoie et qui précède le mercredi des Cendres qui marque le début du Carême.


« Mardi gras est un jour de fête, associé à Carnaval, et qui s’inscrit dans une tradition ancienne d’inversion de l’ordre du monde. Pour les catholiques, c'est le jour qui précède le mercredi des Cendres, marquant le début du Carême.

Avant d’entrer en Carême et de « faire maigre » pendant les quarante jours suivants, il est donc coutume de se déguiser et de festoyer en mangeant, notamment, des mets sucrés et gras.

La fête du Mardi gras tire son origine des rites agraires antiques qui avaient pour objectif, vers la nouvelle année, de renverser l’ordre du monde afin de le rééquilibrer. Des Sacées babyloniennes aux Saturnales romaines, pendant quelques jours, l’ordre social était symboliquement inversé. Les esclaves jouissaient d’une liberté temporaire, étaient servis par leurs maitres, et de grands banquets étaient organisés où l’on festoyait abondamment. »


Ce jour du calendrier est donc un jour très particulier et nous devons vivre cette journée en toute conscience et en toute connaissance de cause.

En cette période incertaine, je vous invite à faire la paix avec vous-même et à prier Mars de bien vouloir s’occuper de ses petites affaires et l’inviter à faire l’amour au lieu de faire encore et toujours la guerre.

Je vous souhaite à tous un bon Mardi Gras et, aux croyants, un bon Carême.


Bien à vous

🌺🌿♥️


https://www.lejourduseigneur.com/fetes-chretiennes/mardi-gras