Au prétexte que des labos ont extrait, synthétisé et été autorisés à breveter les principes actifs de ces zingibéracées, indissociables de nombreuses traditions culinaires à travers la planète, connues et reconnues pour leurs vertus, il est question que la Food and Drug Administration interdise purement et simplement la production (?), la transformation (?), la consommation (?) de curcuma et de gingembre dits biologiques*.
La vidéo est courte mais édifiante et je vous encourage vivement à la visionner. Il y est question également de la sauge, du pissenlit et d’autres plantes qui risquent elles aussi d’être rayées de la carte du vivant car non contentes de mettre la main sur des trésors offerts par la nature, certaines firmes vont jusqu’à s’approprier des plantations existantes pour les détruire et s’assurer le monopole de l’exploitation des composés désormais brevetés. Spoliant et tuant au passage les tradi-praticiens qu’ils ont au préalable utilisés afin d’identifier les plantes susceptibles d’accroître leur chiffre d’affaires et les dividendes de leurs actionnaires.
D’abord aux USA puis en Europe.
La Réunion étant (encore) une île française, elle sera elle aussi impactée par ce projet de privatisation et d’éradication du vivant.
http://echelledejacob.blogspot.com/2022/02/plantes-interdites-qui-soignent-cbd.html
*au sens de produits naturels
6 commentaires:
L'industrie privée a une vraie tendance à confisquer le vivant et à en priver les citoyens. Et ça ne date pas d'hier, je crois qu'en France on peut remonter au régime de Vichy . 80 ans
En tapotant histoire INPI, on apprend que la pratique a démarré en France et que ça a commencé deux ans après la révolution...
https://www.inpi.fr/fr/innovation/la-decouverte-du-patrimoine-conserve-l-inpi
Ils veulent interdire aussi les vitamines D et C on se demande bien pourquoi
Pourquoi ? Je pense que la réponse à cette question est simple : la santé ne rapporte rien à ces mastodontes, tout ce qui les intéresse c’est la maladie qui est une source intarissable de revenus.
J’ai eu affaire à un rhumatologue il y a une dizaine d’annees et lorsque j’ai compris qu’il ne se préoccupait que de prendre en charge les douleurs sans agir sur le mal, je lui ai tourné le dos et pris ma santé en main. Sans quoi, j’étais condamnée à ingurgiter des antalgiques et des anti-inflammatoires à vie...
quand la médecine se transforme en business tous les excès sont prévisibles
Le rêve du docteur Knock...
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