Seules les choses auxquelles nous accordons de l’attention et de l’importance ont la faculté d’exister, de vivre et de se développer dans notre conscience et notre réalité.
Cette évidence me renvoie à la jolie fable amérindienne des deux loups*.
Dans la mesure où les informations diffusées par la plupart des médias sont d’affreuses gorgones agitées sous nos yeux et qu’elles sont employées pour notre sidération et notre pétrification, à l’image des deux loups, je vais m’appliquer à porter mon attention à mon environnement immédiat et à y inclure autant de proches que possible. Lorsque par le passé, seuls les kilomètres nous séparaient et que les déplacements étaient moins compliqués, la notion de distance n’avait pas la pesanteur qu’elle a acquise au cours de ces douze derniers mois.
Il devient donc vital, en ce samedi 30 avril, de détourner mon regard du spectacle projeté sur le mur de la caverne et d’effacer au plus vite cet espace qui me sépare des miens.
J’ai passé une bonne partie de la nuit dernière à réfléchir à mon avenir prochain qui démarre officiellement demain. Et bien oui, une nouvelle fois, je vais quitter ma zone de confort, une région magnifique où je suis arrivée en juin 2019, l’adorable petite maison où je vis depuis août de cette même année, des potes aussi bien humains que canins... mais cette fois-ci, l’étape suivante ne figure encore sur aucune carte puisque je n’ai pas encore choisi ma destination.
Ma 🍒est venue me prêter main forte pour m’aider à tourner cette énième page et je lui ai promis de lui faire part ce matin de ma décision. Pas d’engagement ni de contrainte, je pars où le vent me portera, avec pour seuls projets des effusions familiales et l’idée du mouvement, pendant tout ce joli mois de mai.
Bien à vous
🌺🌿♥️
*que Claire C. nous raconte et décrypte ici https://www.espritsciencemetaphysiques.com/deux-loups-histoire-amerindienne.html
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