Il fait beau, c’est (enfin) l’été... Et je vous sers quoi pour fêter ça ?

 Il est (grand) temps de mettre (enfin) les doigts dans la prise, ...de conscience !

Un de mes professeurs de philosophie a réussi à m’inculquer que c’est notre niveau de conscience qui détermine la perception du monde qui nous entoure et non le monde qui détermine notre capacité à l’appréhender.

Ce « niveau de conscience » peut aussi être appelé « fréquence de résonance » ou « niveau de vibration », c’est selon.

Depuis des années, je me tiens, attentive et insatisfaite, au bord du monde et je tente, souvent vainement, d’ouvrir les « yeux grands fermés » de mes contemporains. Rien à faire !

J’en viens à penser que la conscience n’est pas quelque chose qui se partage mais quelque chose qui s’expérimente et se vit individuellement. C’est un état d’esprit, un état d’âme, extrêmement intime et personnel. 

Et j’imagine que comme l’imagination, la conscience est un muscle qui se travaille. Ce n’est certainement pas quelque chose qu’on peut vendre ou acheter sans empiéter sur le libre-arbitre. Et qui dit libre arbitre, dit liberté d’être et liberté de penser.

Aujourd’hui encore, comme tous les samedis ou presque, depuis le 17 novembre 2018, date de l’avènement de l’ère des Jill & John, des Truman iront manifester par milliers, peut-être même par millions, exprimant leur désaccord avec le système, avec, sans doute, les meilleures raisons du monde.

Et puis le reste de la semaine, ils feront « comme d’habitude », iront vaquer à leurs occupations, sous les spots de la télé-réalité, tels des schizophrènes asymptomatiques.

En fait, ce n’est pas leur liberté d’être qu’ils revendiquent mais leur liberté d’avoir.

Quand ils comprendront que le meilleur moyen de changer de système c’est de commencer par se changer soi-même, le dôme se dissipera de lui-même.

Ce commentateur, qui fait référence au personnage central de The Truman Show, de Peter Weir, a tout à fait raison. Je le cite : 

« Tels TRUMAN dans le film “The Truman Show”, nous devons maintenant nous diriger TOUS ENSEMBLE vers le fond de la scène [...] et déchirer le grand voile de papier qui nous masque la VIE.

Le Roi est nu.

Songeons à la vraie Vie dans le vrai monde que nous allons bientôt connaître et construire ensemble, en respectant notre belle Planète : cela sera FABULEUX ! »

En effet, le paradis est bien terrestre et chacun peut le réaliser à son tour. Il suffit d’éteindre les télécrans, de se mettre sur le rebord du monde, d’ouvrir les yeux et, avec, son cœur, déployer sa conscience car le combat qui est livré actuellement vise justement la capacité de l’être humain à faire appel à sa « neuvième conscience », ce principe de la tradition bouddhique qui n’est rien de moins que « la conscience pure..., le véritable soi, le soi éternel ».

A votre bonne conscience !

[Illustration : Truman en haut de l’escalier, la main sur la poignée de l’issue de secours du dôme]

http://www.soka-bouddhisme.fr/bouddhisme/philosophie/138-les-neuf-consciences